Comment choisir son sujet ?

Un sujet de recherche, de projet de fin d'études ou d'exposé pour une matière doit avoir un intérêt pour soi, pour les pairs, pour la communauté, ou pour la science. Mais comment juger la valeur d'un sujet ?
L'évaluation de la pertinence d'un sujet est difficile et très délicate, et dépend généralement de plusieurs déterminants subjectifs et objectifs.
Il est souhaitable de s'éloigner le plus possible des déterminants subjectifs et se fier uniquement aux déterminants objectifs, mais ceci n'est pas évident.
Nous allons citer ici quelques critères à prendre en considération lors du choix d'un sujet de recherche, qui peuvent être objectifs ou subjectifs. Ces critères sont exprimés par des questions directes à se poser pour décider de la satisfaisabilité du critère en question :
  1. Le sujet correspond-t-il à une question de recherche d'actualité ? De quelle année date la dernière publication sur la question de recherche ?
  2. Même si le sujet est ancien, y a-t-il de nouveaux éléments qui peuvent changer la manière de traiter ce sujet (des nouvelles méthodes, un progrès matériel...) ? 
  3. Le sujet a-t-il un impact direct sur la question de recherche traitée ? Va-t-il changer notre vision, notre façon de faire, nos solutions, la rapidité ou l'efficacité de nos actes quant à cette question ?
  4. Le sujet changera-t-il quelque chose dans notre vie, dans la vie de la société, dans la vie de certains gens ?
  5. Le sujet apportera-t-il de nouvelles connaissances à nos collègues, à nos pairs, au grand public ? L'apport peut être positif ou affirmatif (Comme prouver la non pertinence d'une méthode).
  6. Le sujet est-il en mesure d'apporter des solutions à des problèmes posés non résolus ?
  7. Dispose-t-on des prérequis et des moyens théoriques et pratiques nécessaires pour entamer ce sujet et le traiter ?
La réponse à ces questions guidera le candidat et ou l'encadrant à décider de la pertinence du sujet, et sa conformité au niveau d'étude aussi : S'agit-il d'un sujet de projet de fin d'études de licence ou de master, d'un sujet de thèse, d'un sujet de recherche ?

Gérer une séance de travail

Une séance de travail n'est pas une rencontre de courtoisie ou une visite familiale! Nous sommes de plus en plus confrontés à des étudiants qui se présentent à des rendez-vous professionnels sans même se munir de quoi écrire ou prendre des notes.
La gestion d'une séance de travail n'est pas la tâche exclusive du superviseur, mais elle est partagée entre lui et l'étudiant ou le stagiaire. Pour ce faire, il est conseillé de :
  1. Se préparer avant en fixant un ordre du jour, un plan de travail, un brouillon, ou toute autre agenda ou document pour bien cerner la séance et fixer ses objectifs.
  2. Se documenter avant pour éviter de gaspiller le temps à redéfinir ce qui est évident et prérequis, et pour confectionner les questions potentielles et exposer les soucis et les difficultés de manière directe, concise et claire.
  3. Se munir toujours de quoi écrire: Un calepin, un Notebook, une tablette. Prendre des notes est indispensable non seulement pour mémoriser, mais pour s'organiser et garder des traces.
  4. Synthétiser à la fin pour pouvoir évaluer la séance en termes de réalisation d'objectifs. La synthèse produit un procès verbal, une feuille de route ou juste une feuille de travail qui est jointe à la documentation de réalisation du projet.

Les séances du travail

Pour mener à bien son travail académique, que ce soit un exposé, une réalisation pratique, un mémoire, ou un travail de thèse, il faut que l'étudiant adopte une méthode de travail claire et organisée. Nous allons parler aujourd'hui d'un détail dans cette organisation qui est la séance de travail.
Le résultat final ne peut s'obtenir qu'après plusieurs séances individuelles et collectives. Ces séances doivent être planifiées dans les mesures du possible, limitées dans le temps, et à objectifs bien clairs.
  1. Les séances individuelles cumule la plus grande partie du temps consacré par l'étudiant. Ces séances se déroulent dans le bureau, chez soi, dans les laboratoires ou sur le terrain. Elle sont à consacrer au travail ne nécessitant aucune validation du superviseur ou dépendance de données externes.
  2. Les séances collectives, qu'elles soient entre les collègues de la même équipe (comme les binômes de travail) ou avec les superviseurs, sont à consacrer aux virages critiques dans le cycle du travail. Il peut s'agir de passage entre deux chapitres, commencement d'une nouvelle étape, début d'un sous-projet, préparation des expérimentations ou établissement de questionnaires d'étude.
  3. Les séances de validations sont des courtes réunions avec les superviseurs et les directeurs de projets pour valider des résultats, approuver ou choisir une démarche ou décider d'une communication ou une publication.
  4. Les séances d'accompagnement sont des séances programmées ou déclenchée au besoin pour assister les stagiaires ou les nouveaux recrus dans leurs tâches et besognes sur les points non maîtrisés.
  5. Les séances ouvertes sont fortement déconseillées, bien qu'elles sont toujours indispensables à un certain niveau. Il s'agit de séances où la problématique générale est discutée et où les grandes lignes du projet sont délimitées. Ce sont des séances de réflexion qui précèdent le travail et sont guidées par des brouillons à finaliser pour produire les différents plans de travail.

Choisir un sujet de PFE: Le pourquoi ?

Pour bien choisir un sujet de projet de fin d ‘études, il faut commencer par répondre à cette question : 
Pourquoi ce projet de fin d’études ?
La réponse est simple : Durant plusieurs années d’études, l’étudiant cumule des connaissances théoriques et pratiques élémentaires par les cours, les séminaires, les travaux pratiques et les travaux dirigés. Mais dans la pratique, et sur le marché du travail, ses connaissances ne seront pas sollicitées par des questions directes comme dans les examens et les évaluations académiques. Dans l’entreprise, un problème réel est posé, est une solution pratique est exigée ! Loin des considérations théoriques et des preuves mathématiques. Le prestataire doit faire lui même la synthèse et la collecte des outils et des connaissances nécessaires à la résolution du problème, certaines de ce ses connaissances sont déjà acquises, et d’autres doivent être recherchées et validées. Ce savoir-faire ne peut être acquis que par l’expérience et le cumul des années d’exercice. Mais le départ de tout ça, est ce qu’on appelle le projet de fin d’étude.
Ce projet permet d’initier les étudiant à la vraie vie professionnelle en simulant un scénario où est demandé une solution pratique pour un problème réel.